Ma vie, vous êtes certains de vouloir la connaitre ? Roh, vous êtes pas drôle, j'avais pas envie de vous la conter ! D'abord, je ne vous aimes plus.... De toute façon, désolée les mecs, mais je suis déjà prise et mariée imaginez-vous. Bon il est vrai que le mec en question n'a pas de chance. Bah ouais, il a une femme dont tous les autres hommes voudraient bien essayer de lui piquer. C'est pas agréable cela !
Bref, je suis née par un beau matin du mois de mai à Hollywood pour la joie de mes deux parents qui n'auraient pas été supposé avoir d'enfant. J'étais en quelques sortes le petit miracle d'un couple stérile. Quand j’eus atteint mes six ans, mon père devenait sénateur de tout l'Amérique et était fier de marcher dans les rues avec ma mère et moi. Une vraie petite famille parfaite, enfin jusqu'à ce que mon père se mette à boire de plus en plus quand il rentrait tard le soir. Il disait avoir besoin de relaxer après une journée de travail!
Elle n'avait que huit ans. Son père avait encore une fois trop bu et lui prenait ce qu'elle avait de plus cher au monde: sa virginité. Une jeunesse à vivre pleinement et une adolescence à évoluer à son rythme. Sa mère, qui avait déjà été battue par son mari, n'osait pas intervenir et la laissait seule avec son père. Pourquoi la femme n'avait-elle pas vu venir le coup ce soir là et pourquoi n'avait-elle pas pris la fuite avant qu'il ne s'en prenne à leur petite fille ? L'amour rend souvent aveugle et ici nous voyons jusqu'à quel point c'est véridique...
Ilana :: Je t'en supplie maman, dis à papa qu'il me fait mal !
Maman :: Martin, lâche Caroline ! Je t'en supplie, tu vas finir par la tuer !
Papa :: Elle aime cela au fond. C'est juste pour que tu foutes le camp qu'elle râle... Va faire à manger et laisse nous. Tout de suite, France !
Ilana :: Arrête s'il-te-plait !...Je serais sage papa,... je te le promets...
Papa :: Silence, sinon je t'enferme dans le sous-sol TOUTE SEULE !
Elle garda le silence, ayant peur de ce qui pourrait lui arriver, et seuls des cris de douleurs purent se faire entendre... Puis tout cessa après un moment qui lui paru interminable. Elle restait là, immobile, étendue dans son lit à sangloter... Pendant ce temps, son père était allé rejoindre sa mère sur la terrasse.
Papa :: C'est une nuit magnifique ma chérie !
Maman :: Pas vraiment... Comment as-tu osé lui faire une telle chose ?
Papa :: Elle l'aurait vécu un jour ou l'autre... Autant que je sois présent!
Maman :: Tu es complètement fou, ce n'est encore qu'une enfant.
Papa :: Tu es certaine de vouloir t'amuser de cette façon avec moi ce soir ?
Puis le silence s'installa pendant de longues minutes avant que l'homme n'attrape sa femme par la taille pour la faire rentrer à l'intérieur. Ils regardèrent la télévision tous les deux une bonne heure, laissant la petite seule avec sa peine, avant d'aller dormir tandis qu'elle continuait de sangloter jusqu'à s'endormir elle aussi, enroulée en boule vidée d'énergie.
Je voulais bien rester calme et essayer de chasser tout ce que j'avais fait avec Noham de mes pensées. Mais la question que Riley m'avait posé venait de m'embêter en quelque sorte. Parce qu'inventer une raison tel que ''on a gager qu'on serait pas capable de la garder jusqu'au divorce'' ou ''on a convenu que c'était une genre de bague d'amitié''. M'aurais probablement valu un ''tu te fou de moi?'' de la part de mon petit copain actuel. Bien que j'aurais probablement eue le temps de réfléchir à autre chose en riant face à mes paroles et lui faisant comprendre qu'il n'avait encore une fois rien à craindre de son propre frère. Mais au lieu de cela, j'optais pour une option qui ferait un peu plus mal à tout le monde. Je me levais donc tout en dégageant ma main de la sienne et allant me planter debout en plein milieu de la pièce tout en mettant mes mains sur mes hanches.Bon ok.... tu veux que je sois directe. Alors, ne vient pas t'en plaindre par la suite....Commençais-je en le fixant droit dans les yeux et en me disant que tout aller exploser d'ici quelques minutes. Et que pour une fois, je n'aurais probablement pas le contrôle de la situation en restant calme. Parce que j'allais forcément m'emporter aussi rapidement que lui.J'ai coucher avec Noham et pas qu'une seule fois !... C'est ca que tu voulais entendre ? Alors tu es servi Riley, tes craintes sont devenu des réalités ! Et au passage, probablement que je n'arriverais pas à rester froide devant lui...Avouais-je aussi directement qu'il me l'avait si bien demandé. Je suis une sage fille qui écoute les demande d'un homme avec qui elle formait un couple. Mais probablement pas pour très longtemps encore...Maintenant que tu sais... je crois que c'est mieux que je quitte cet endroit et que nous cessons de nous voir !Ajoutais-je comme pour finir d'ouvrir la plait que je venais d'ouvrir... Mais je venais de lui dire que je ne serais pas capable de rester froide face à Noham et donc que je risquais de ne pas lui être aussi fidèle qu'avant...J'avais passé une soirée entre copines à rire comme une folle et à parler d'un peu n'importe quoi avant de rentrer chez moi pour attendre Noham. Parce que nous nous étions donné rendez-vous pour la fin de la soirée afin de partager un bon moment en amoureux collé l'un contre l'autre. Mais toutes ses pensées prit fin en déposant ma veste et mon sac à main sur mon canapé et en voyant mon père assit sur le fauteuil.
«Sort de chez moi tout de suite!»«Non, tes frissons me manque beaucoup trop pour que je partes sans y avoir droit!»«Va te faire foutre avec tes paroles à deux balles et fou le camp!»«Arrête de toujours m'envoyer bouler, tu sais que je finis toujours par gagner... que je suis le plus fort de nous deux Ilana ...»Puis ses mains m'attrapaient pour venir me plaquer contre le mur qui séparait le salon et ma cuisine. Je ne me privais pas pour lui cracher au visage en signe de mécontentement. S'il croyait que j'allais rester sagement les bras croiser à attendre qu'il se soit vider les couilles pour me mettre à pleurer, il se trompait. Je n'avais pas suivit des cours d'auto-défense depuis la dernière fois pour rien.
«C'est pas très gentil... on va régler ce détail!» Avait-il dit avant d'attraper un foulard qui avait été utile pour me retrouver les yeux bander en compagnie de Noham et de me le mettre sur la bouche. Par la suite, il affichait un sourire vainqueur tout en venant remonter ma jupe et défaire son jeans. J'avais attraper sa cravate pour tenter de l'étouffer avec, mais rapidement je me retrouvais les mains coincer entre mon corps et le mur. Il appuyait fortement le haut de son corps contre le mien se trouvant entre mes jambes pour finir de préparer son membre avant de donner un cou puissant en moi. J'avais les bras qui s’engourdissaient à cause de la position et mon regard ne cessait de le fixer avec une lueur d'envie de meurtre. Bien sur, cela n'avait aucun effet sur lui et en quelques minutes, je me retrouvais avec mon tee-shirt déchiré et son visage enfouit dans ma poitrine. Les minutes semblaient une éternité avant que je sentes que mon bras gauche pouvait être libérer et que je parviennes à attraper un vase sur la petite table qui se trouvait pas très loin de nous contre le mur. Aies-je besoin de vous dire que mon père se le prit derrière la tête, mais que mon manque de force cause par mon bras engourdit ne fit que le faire lever la tête et m'attraper par la gorge pour me rentrer plus fort contre le mur.
«Petite salope!» Grognait-il en se remettant en donner de violent coup de bassin qui faisait frapper tout mon corps contre le mur à en faire s'ébranler celui-ci. Je crois que c'était mieux que j’aie la bouche encore recouvert, car je me serais mise à hurler jusqu'à perdre la voix. Mais je profitais de cette faiblesse pour faire comme lui et porter mes deux mains à son cou et serrer de toutes les forces qu'il me restait. Mon visage devenait d'une autre couleur commençant à manquer d'air avant qu'il ne perdre patience et ne me lance contre la petite table. Puis il remontait son pantalon et venait me soulever du sol par les cheveux en me trainant jusqu'au divan. Tout de suite mes mains se portait sur ma tête à cause de cette douleur et il me balançait une droite qui me fit tourner la tête et m'étendre de tout mon long sur le dos.
«Merde! Je reviens tant fait même pas....» Lançait-il en entendant le bruit d'une moto qu'il connaissait très bien, celle de Noham. Et il était hors de question qu'il laisse celui-ci le voir comme autre chose que le Sénateur. Bref, il s'empressait de sortir verrouillant la porte derrière lui me laissant à moitié consciente....
Ce qu'il m'avait promit fini par arriver, sauf que cette fois-ci, il n'entendait pas l'arrivé de Noham qui réussi sans trop de problème à me libérer de son emprise. Il posait sa veste contre mes épaules et me demandait d'aller chez lui l'attendre, je n'avait pas trop réagit et j'avais écouté sa demande... Si seulement j'avais sue qu'il ne rentrerait pas pour m'y rejoindre ! Tout ce que j'avais eue droit c'est un appel du commissariat pour m'annoncer que mon père venait de se faire tuer et que le premier suspect était... mon mari. Quelques semaines passaient avant que le procès n'eut lieu et que je vois Noham partir en direction de la prison pour un minimum de vingt ans.
Je ne voulais pas rester dans cette ville et c'est pourquoi je la quittais pour Soraya. Vous me direz que le trajet serait long pour mes visites conjugale et je répondrais que ma mère m'a donné un sacré coup de main pour le faire transférer dans la prison plus sécurisé de cette ville. J'avais fait plusieurs erreurs dans les deux premières années ou il était emprisonné, dont celui de coucher avec mon meilleur ami. Mais j'avais aussi eue le courage de le dire à celui que j'aimais... Je l'aies toujours trouvé bon de m'avoir pardonné cette écart de conduite.
Aujourd'hui, cela fait cinq ans qu'il est en prison et que je lui rends visite régulièrement. Et chaque jour, je remercie le ciel d'avoir eue la chance de porter son enfant et qu'il ait quatre ans. Grâce à notre petit Jordan, j'arrives à garder le courage de continuer d'espérer le voir revenir à la maison avant la fin de sa sentence.
Noham... jamais cela n'aura été facile entre nous et j'espère qu'un jour on pourra vivre ce mariage heureux prêt l'un de l'autre.
