Mon nom? Noham Spencer, mieux connu sous le nom de Spen. Scorpion, né le 13 novembre 1986 d’une famille aisée sans être riche. Le bonheur n’est jamais seul, ou mes parents ne furent pas aptes à se souvenir d’une capote, un an plus tard je me trouvais avec un frère, celui-ci grandissant pratiquement avec moi, certains allant même jusqu'à nous penser jumeaux. Je ne prends plus la peine de les corriger, en fait. Là où mon jeune frère excelle en musique et en poésie, j’avais grandis avec une attitude de touche-à-tout, refusant que l’on ne me laisse démonter un objet pour voir exactement comment ce fonctionnait. Il va sans dire, cette habitude n’a pas changée suite à mes études. Je n’étais pas l’étudiant parfais, je montrait souvent des soucis d’attentions lorsque ce n’était pas un cours pratique, et, au final, je trouvai ma voie.
Mais encore, ce fut un choc qu’un soir, mon frère ramena à la maison une fille. Oh, je ne prétends pas que j’étais encore puceau à ce point, mais… celle-ci me fit vibrer le cœur et douter de tout sens de la vie. Je la désirais et je sentais que ce n’était pas que le désir qui jouait dans ma poitrine lorsque nos regards se croisaient. J’en pinçais pour elle, et je vivais une spirale descendante vers les enfers, une virée autodestructrice car je me refusais de tenter de voler celle que mon frère aimait. Aussi fut-je libéré lorsque mon frère parti pour Hollywood, gagnant une certaine sérénité, mais encore, celle-ci fut de courte durée puisque mon frère inquiétait mes parents. Il avait la tête en l’air, et devait travailler trop, au point que mes parents me supplièrent d’aller le rejoindre pour lui offrir un soutien si tôt ou tard il en avait besoin. De mauvaise grâce, j’avais accepté de subir un enfer par un devoir familial.
L’enfer, car ce n’a d’autre noms, puisque je voyais de nouveau cette femme dans les bras de mon rêveur de frère, et encore plus lorsque ma sœur tomba malade. Non, pas malade dans le sens qu’elle mourrait, mais plutôt que, sans surveillance, elle fit nombre de bêtises, au point que je contactai mes parents pour tenter de les convaincre de la laisser venir. J’étais une influence sur elle, et je pourrais la surveiller, mais surtout, je sortirais avec elle dans les bras et elle me donnerait autre chose à quoi penser…
Mais avec le temps, je pouvais voir le fossé se creuser entre Ilana et mon frère à mon encontre et je me mis plus souvent a passer du temps avec Ilana, qui semblait mieux apprécier ma présence que celle de mon frère puisque je ne tentais de l’influencer, mais elle ne sortait pas qu’avec moi. Un soir, j’étais dans un bar et je vis quelqu’un lui refiler une saloperie Le cas fut assez court et spectaculaire, mais Ilana ne voulait aller a l’hôpital, je passai donc les jours suivant a la soigner car elle avait bien mal prit le médicament. La drogue la fit passer des jours sous ma surveillance, et lorsqu’elle fut mieux, elle put me témoigner sa gratitude entre autre en m’invitant à Las Vegas Mais tout bonheur a une fin, et celle du couple marié fut finie lors d’une fin de soirée désastreuse.
Ilana… ma douce Ilana, ma femme, mon aimée, fut dans un accident de moto qui lui couta presque la vie, mais qui tua la vie en elle… Sans que je le sache, idiot que je suis, je n’avais remarqué qu’elle était enceinte, bien que ce fût trop tard pour notre enfant. Ce fut un choc déstabilisant, et je fis de mon mieux pour la supporter, sans paraitre a quel point moi-même étais blessé.
Mais un malheur ne vient jamais seul… un soir, rentrant dans l’appartement de ma douce, je vis ce que nul homme ne devrait voir… ma douce battue par son père, qui avait commencé à la dévêtir dans un but évident… Je fis partir ma douce, lui donnant mon manteau pour la couvrir avant de faire cas de cet homme, ce père qui aurait dut la protéger et non pas la punir. J’épargnerai les détails de ce que je lui fis, pour les âmes sensibles. Le procès, pour meurtre, fut des plus court puisque je plaidai coupable sur tout les chefs, et me fis incarcérer.
Ma douce Ilana, elle, partie de cet endroit où résidaient ses sombres souvenirs, pas que je puisse l’en blâmer, mais ce fut avec surprise que j’appris que l’on me transférait dans une autre prison en attente d’un procès… La mère de ma douce faisait tout en son pouvoir pour me faire sortir de la prison dans laquelle j’aurais eu a passer ma vie. Et ce fut le cas, il y a de cela quelques jours, alors a qui sera la surprise.