Bonjour, bonsoir, mon nom à moi c’est Ethan Grant Anderson et je suis là pour vous raconter ma vie, ou plutôt les événements qui ont ponctué cette vie et fait de moi qui je suis aujourd’hui le 26 Novembre 2012. Toute histoire à un commencement, pour moi et beaucoup d’autres il s’agit de la naissance et de la petite enfance, mais malheureusement je n’ai que très peu voir aucun souvenir de cette période de ma vie car j’étais jeune et ma tête déborde de souvenirs alors retrouver cette période de ma vie c’est assez difficile. Tout ce que je vais vous dire n’est donc probablement exact qu’en partie et dépeindra fort probablement l’opinion de ma source sur ces événements. Je suis donc né un 18 Mars 1985 dans la ville d’Austin au Texas, on pourrait dire à la limite un village car j’étais bien loin du cœur de la ville et qu’on se connait tous dans mon quartier. Mais voilà je suis né à Austin et j’étais le fruit d’un amour consommé entre le psychiatre du quartier, docteur Gronkowski et la « pute » locale Elizabeth Carlyle. Aucun d’eux ne me désirait, mais Gronkowski qui avait une conscience chrétienne paya Elizabeth pour qu’elle me mette au monde puis il me porta à l’orphelinat de la région. Ma vie à l’orphelinat je n’en sais rien, mais bon ça devait ressembler aux premiers mois de tout enfant normal… ce n’était pas à deux ou trois mois qu’un orphelin a une vie complètement pourri contrairement à un autre enfant. On fait tous la même chose… on pleure et tout le tralala. Heureusement je n’eus pas à rester bien longtemps à l’orphelinat car je fus adopté par un jeune couple dès mon neuvième mois d’existence. Ils s’appelaient Allan et Alessia Anderson, ils étaient âgés de 25 ans et mariés en plus d’être très à l’aise financièrement alors ils n’ont eu aucun problème à m’adopter. Ma mère adoptive était infertile, c’était pour cette raison qu’ils m’ont adopté. Mon père travaille comme vice-président dans la compagnie informatique familiale qui brasse des affaires de plusieurs milliards de dollars chaque année. Mais le profit va bien sûr en majeur partie à mon grand-père Archibald qui en est propriétaire et PDG. Bref, on roulait sur l’or même si mon père n’aimait pas étaler cet argent. Ma mère de son côté travaillait comme actrice pornographique, mon père détestait ça, mais elle était intraitable au sujet d’abandonner son emploie. Elle prétendait qu’elle deviendrait dépendante de lui financièrement et que ça c’était hors de question.
Peu de temps après avoir été adopté par les Anderson nous sommes déménagé dans la région de Silicon Valley car la promotion de mon père au titre de vice-président était toute fraîche et l’entreprise était basé là-bas donc on devait s’y déplacé. Ça ne m’affecta pas car j’étais bien trop jeune pour m’être attaché à mon lieu de naissance, même que je ne m’en étais jamais rendu compte qu’on ne vivait pas au même endroit. Pour moi c’était du pareil au même et c’était parfait pour mes parents qui n’auraient pas voulu me faire subir un tel changement une fois que j’aurais été bien établi à Austin. Eux ça ne leur dérangeait pas tant qu’ils sont ensemble, mais un enfant ou un ado ça tient à ses amis et l’idée de recommencer à zéro déplait fortement. Bref, nous nous sommes installés dans notre nouvelle maison et c’est dans cette maison que j’ai grandis et qu’on m’a élevé. Un travail accompli pratiquement seul par mon père car ma mère était toujours en voyage pour bosser, c’était une actrice très en demande dans le monde de la pornographie. Apparemment elle avait une poitrine et des fesses qui étaient de véritables œuvres d’arts et dont tous les clients raffolaient alors quand on voulait gagner beaucoup d’argent avec un film, on engageait Alessia Anderson. Mais même si mon père m’avait magnifiquement éduqué il m’aurait supposément légué en héritage certains de ses préjugés, notamment sur sa vision des femmes en général et plus en particulier de celles oeuvrant dans le monde de la pornographie. Mon père aimait ma mère, mais il maudissait l’actrice pornographique en elle.
Dès mon plus jeune âge j’avais montré des signes évidents de précocité de sorte que mon père m’envoya dans une école pré-maternelle de réputation mondiale. J’avais dû passer un test et cela je m’en rappel très bien car j’avais eu une note qui était la meilleure que cette école n’avait jamais eu jusqu’ici. Il n’avait pas voulu y croire, prétendant qu’on avait triché d’une façon quelconque alors ils me forcèrent à passer un second test d’une difficulté identique selon leurs critères et dans une salle sous surveillance et où j’étais complètement seul avec un matériel que m’avait fourni l’école. Le truc c’est que j’ai eu une note encore meilleure que lors du premier test. Bref, j’ai été catalogué génie en herbe quand j’étais encore haut comme trois pommes. Maintenant accepté dans cette école, je commençais la routine qui allait me suivre pendant tant d’années… levée, école, études et devoirs, temps libres et couché. Mais dans cette école on critiqua souvent mon comportement, apparemment j’étais agressif et je refusais de socialiser avec les autres. Or, c’est ridicule je me rappelle très bien que les gamins de cette école était chiant à mourir et que c’est seulement pour cette raison que je ne voulais pas traîner avec eux. Personnellement passer mes récréations à faire encore des maths ou des jeux éducatifs ça ne m’intéresse guère.
Le temps passa, j’ai fini ma pré-maternelle et j’ai fait mon école primaire. Mes résultats étaient toujours excellent de sorte que je fus accepté les doigts dans le nez dans le lycée de mon choix. C’était un lycée privé mettant l’accent sur les arts. J’adorais dessiner, peinturer et tout ça alors c’est là que j’avais demandé à mes parents de m’envoyer. Mon père me soutenait dans tout ce que je faisais et ma mère était une femme très ouverte d’esprit alors ils acceptèrent sans broncher même s’ils doutaient que je gagne ma vie comme artiste. Mais un événement chamboula ma vie de lycéen, le divorce de mes parents après que mon père et moi-même avons trouvé ma mère au lit avec un mec de ma classe. Un petit gars de mon âge avait fait l’amour avec ma mère et ça je ne le supportais pas. La honte ne fut que plus forte lorsqu’elle m’apprit qu’elle était enceinte suite à cette partie de jambe en l’air. Une nuit alors que mon père était en voyage d’affaires duquel il ne pouvait se déroger je suis reparti à la maison où j’habitais avec mes deux parents avant le divorce, j’ai débarrer la porte avec ma clé et ensuite je suis monté jusqu’à la chambre des maîtres pour voir si ma mère était là cette nuit ou si elle était encore en train de baiser avec un de mes camarades… ou pire un inconnu dans un film que des milliers de gens verront. Ma mère était bien là, elle dormait sur ses deux oreilles alors que je fis mes premiers pas dans la chambre. Il faisait noir, mais je voyais malgré tout assez bien pour distinguer les choses autour de moi. Finalement je suis reculer, j’ai sorti de la chambre pour me rendre vers la cuisine et ouvrir le frigo afin de me prendre une bière. Je l’ai bu tranquillement dans la cuisine puis comme s’il s’agissait de ma routine au quotidien avant d’aller travailler, je pris un couteau de cuisine dans le large éventail que nous avions et je me rendis dans la chambre. Je reculais doucement les draps jusqu’à voir ma mère toute nue. Elle dormait ainsi il faut croire… ou alors un homme avait quitté son lit et elle ne s’était pas rhabiller. Quoi qu’il en soit je me suis mis au-dessus d’elle, cependant je prenais soin de ne pas m’appuyer sur elle car je ne désirais pas qu’elle se réveille pour le moment. J’ai appuyé extrêmement légèrement le couteau sur le ventre gonflé de ma mère, le froid du métal sembla perturbé son sommeil, mais elle ne se réveilla pas pour autant alors je repassais le couteau mais cette fois en appuyant avec beaucoup de force et son ventre s’ouvrit. Elle se réveilla, mais je l’assommais aussitôt avec l’aide de sa lampe sur la table de chevet. Je finissais d’ouvrir son ventre puis je suis reparti porter le couteau à sa place après un passage au lavabo pour le nettoyer. Je suis ensuite revenu auprès de ma mère alors que divers liquides s’écoulait de son ventre. J’ai sorti mon appareil photo que j’avais apporté avec moi puis je pris une photo de l’intérieur de son ventre. J’ai ensuite plongé ma main dedans pour arracher ce que je croyais être les premiers développements de ce qui serait devenu mon demi-frère ou ma demi-sœur. Quand ce fut fait je l’ai mis dans le bol de toilette et je l’ai envoyé vers d’autres cieux. Finalement j’ai achevé ma mère en lui cassant le cou, elle était presque morte, mais elle ne l’était pas encore tout à fait alors j’ai accélérer le processus. J’ai replacé les extrémités de son ventre afin que l’ouverture de son ventre ne soit pas trop évidente à l’œil nu. Je suis resté quelques minutes à contempler ce que j’avais fait puis je me suis malgré moi dit que ma mère était vachement sexy. Ça c’est fini par le viol du cadavre de ma mère, j’ai bien entendu fait attention à porter un condom pour pas que les poulets ne me trace. Après j’ai passé la serpillère et je suis reparti en barrant la porte derrière moi. Par soucis du détail j’ai brisé un carreau de vitre, sinon ce serait trop évident que le tueur avait la clé. Un peu trop poussé comme réflexion pour un jeune de mon âge qui vient de tuer sa propre mère? Peut-être que ce l’était oui, mais pas pour moi. J’étais jeune et je n’avais pas envie de pourrir en prison parce que j’ai débarrassé la terre d’une de ses putes inutiles et dégoûtantes.
Suite au meurtre de ma mère une longue et interminable enquête fut menée, mais ils ne trouvèrent jamais le coupable de cet odieux crime. Je reprends les mots des médias bien sûr, ce n’est pas un crime à mes yeux mais bien un service rendu. À ses funérailles tous la pleurèrent, même mon père qui pourtant était fou de rage depuis le divorce. Je ne comprenais pas les gens de la pleurer, moi j’étais à côté de mon père et aucune larme ne passa par-dessus le filtre sans faille pour venir s’écouler sur mes joues. J’ai repris ma vie de lycéen comme si rien n’était à la grande surprise de mes proches ainsi que des étudiants et employés de mon école. J’ai finalement eu mon diplôme puis j’ai décidé d’étudier en photographie à Yale. Une fois à l’université j’ai décidé de me louer un appartement plutôt que de vivre sur le campus. Question d’intimité. Je réservais une des pièces de mon appartement pour faire une chambre noire. J’avais encore la photo du ventre de ma mère quelque part parmi mes nombreux dossiers et portfolio. J’y repensais chaque jour car je m’étais vraiment senti bien une fois que j’avais régler le cas de ma mère, ça me plaisait de voir tous le chaos que la mort d’une personne aussi insignifiante pouvait causer et j’avais envie d’en avoir plus. En me rendant à l’université tous les matins, je regardais les gens autour de moi et une petite blondinette attira mon regard. Elle embrassait son copain qui semblait être un footballeur ou quelque chose du genre, mais son regard était tourné vers moi. Je fis mine de n’avoir rien vu, mais je me suis renseigné au sujet du mec et ainsi de sa copine… Jennifer. Un soir alors que je savais qu’elle avait cours jusqu’à 19h je l’ai attendu à la sortie principale de l’université, lorsqu’elle sortait je suis venu à sa rencontre. On a parlé et tout se passait très bien. Elle m’invita finalement à rentrer chez elle et j’acceptais. Elle m’avait spécifié qu’elle était seule cette nuit alors c’est sans surprise que nous avons eu des relations sexuelles ce soir-là. Deux heures après qu’on ait fini notre partie de jambe en l’air j’étais toujours éveillé les yeux au plafond, je réfléchissais à une manière de la tuer car depuis la première seconde c’était ça que j’avais à l’esprit. Pourquoi? Aucune idée elle semble avoir de l’importance pour beaucoup de mondes, c’est parfait pour moi qui veux voir le chaos se répandre. Ça rend les choses intéressantes et au fond je suis sûr que du ciel ma mère a été contente de voir comment elle comptait pour tous ces gens. Finalement je l’ai réveillé en bougeant et la petite coquine sembla chaude pour un round 2 vu où elle plaça sa main et le baiser fort langoureux qu’elle me faisait au même instant. Comme de fait nous avons de nouveau fait l’amour et lorsque je me retrouvais sur elle je l’étranglais. Vite fait bien fait, elle était désormais morte. Mais cette fois par simple curiosité je lui coupais une veine et je regardais son sang s’écouler. J’eus finalement l’idée d’immortaliser la scène de sa mort non seulement via photo, mais aussi en peignant une peinture que je laisserais à côté de son cadavre pour les proches de Jennifer. Malheureusement je n’avais pas de peinture avec moi et Jennifer n’avait rien pour ça chez elle. Mais j’eus l’idée d’utiliser son sang comme peinture et d’utiliser mes doigts comme pinceaux. Une fois la peinture fini j’effaçais les traces de ma visite puis je quittais les lieux sans perdre de temps car elle m’avait dit que son amie et colocataire allait arrivée vers 9h00 et il était 8h22 lorsque j’avais fini la toile. Rendu chez moi je décidais de ne plus faire mes activités au hasard. Il me fallait établir certaines « règles ». Finalement je décidais qu’afin d’éviter de me faire remarquer et de passer au-dessus de mes peurs j’allais me mettre en clown lorsque j’accomplirais mes chefs d’œuvres - ce n’est pas mentionné, mais il a la phobie des clowns -.
Depuis ce jour je tue des jeunes femmes, même parfois des hommes, je crois si je ne me trompe pas dans le compte des photos et peintures que j’ai 15 victimes à mon actif et que je fais ainsi parti d’un club sélect de meurtriers particulièrement productif. Je suis un des grands tueurs en série de notre époque quoi. J’adore le nom qu’on me donne en plus… l’Artiste. En référence aux toiles que je laisse derrière moi bien sûr. Mais outre les meurtres à volet artistique il m’arrive aussi d’orchestré des exécutions publiques et innovatrices ou même des vols de banque. Tout ça pour le simple plaisir de voir l’ambiance chaotique qui règne suite à ces actes. Il n’y a rien de plus beau au monde que le chaos. Mais l’Artiste n’est aucunement reconnu responsable de ses travaux visant un large publique… dans ces cas-là ils accusent le Joker ou encore le clown tueur, mon image publique avec maquillage de clown et cheveux teints n’a pas un seul et unique nom… bref, ils accusent le Joker qui lui est responsable d’encore plus de morts que l’Artiste sauf qu’il sévit beaucoup moins régulièrement.
Outre ma carrière de tueur vous devez savoir que j’ai craqué pour une femme… homme faible que je suis, je me suis surpris à avoir une fixation sur cette brunette dénommé Evelynn. Elle était d’une beauté sans égale et elle me rendait littéralement dingue. Nous étions des fuckfriend, cela me satisfaisait. Je me surprenais à parfois lui voler subtilement des objets afin d’en faire une collection. On aurait pu logiquement croire qu’il aurait s’agit de ma prochaine victime, mais non. Je l’aimais trop cette fille, personne ne devait y toucher et surtout pas moi. Je ne peux pas expliquer pourquoi mais quiconque lui ferait du mal finirait six pieds sous terre promesse de scout. Alors que je consommais notre relation très chaude, je savais qu’à côté une enquête très poussé se faisait sur mon compte. Mais j’étais parfaitement sûr de moi, je n’avais jamais commis la moindre erreur lors de l’accomplissement de mes vices alors un jour j’ai décidé de partir à l’étranger pour faire une exposition. Je ne craignais rien de cette enquête et j’avais besoin d’aller sous d’autres cieux pour me détendre. J’étais connu dans le monde la photographie, j’ai zappé ce détail, mais depuis le temps j’ai eu mon diplôme et mes photos ont fait parler d’elle partout. J’ai l’œil pour prendre des photos parfaites apparemment. Bref, je suis parti en voyage pendant une semaine. J’avais laissé la maison sous le garde la belle Evelynn. La soirée de mon retour nous avons une nuit des plus mouvementées ensemble. Le lendemain à mon réveil je me suis fait arrêter par des agents du FBI. Je réclamais des explications et on m’annonça que j’étais accusé de plus de 10 meurtres atroces commis entre 2004 et 2011. Je ne bronchais pas, j’usais de mon droit au silence jusqu’à l’arrivé en prison et je fus mon propre avocat lors d’un interrogatoire dans lequel ils espéraient avoir mon aveux afin d’éviter un procès interminable. Ils ont eu ce qu’il voulait mais une fois le procès venu j’ai engagé un avocat en lui disant de plaider la non-responsabilité criminelle. Il n’était payé que pour prononcer ses mots. J’ai donc passé des tests psychiatriques et on me diagnostiqua plusieurs troubles plus ou moins important qui pouvait justifier des dérapages violents. Je jouais leur jeu à merveille et un sourire se traça sur mes lèvres lorsqu’on me condamna à aller en institut psychiatrique jusqu’à ce que 10 spécialistes différents me jugent rétabli et apte à vivre en société sans mettre les gens en danger. On me garda un an au final, oui simplement un an. Mais ces douze mois furent très longs car personne, absolument personne ne me rendit visite. Pas même Evelynn dont j’avais entre temps appris qu’elle était celle qui m’avait presque fait envoyer au trou. Evelynn était-il son vrai nom? Aucune idée car je ne sais même pas si elle était chargé de me prendre des infos depuis tout ce temps ou si notre lien était bien réel. Bref, après un an ils ont réévalués ma santé mentale et lors des tests je les induis en erreur, noter bien je me juge très bien dans ma tête... je suis simplement différent et qu'ils aillent chier avec leur opinion à la noix... mais j'ai joué leur jeu. Ils m’ont jugé mentalement sain et quelques semaines plus tard j’étais libre. J’ai passé une sorte de période probatoire avant d’être réellement libre mais lorsqu’elle fut finit je fis mon enquête sur la demoiselle et il se trouvait qu’elle était rendu à Soraya dans les îles des Bermudes. J’ai pris un vol direct pour cette destination puis le jour suivant mon arrivé je me suis rendu à ce qui était selon mes sources sa demeure, je m’y suis faufilé puis je l’ai attendu dans son salon non loin de la porte d’entrée que je pouvais observer d’où je me trouvais, et puis lorsque la porte s’ouvra quelques secondes plus tard…